Chapitre 6 : quelques nouvelles
Qu'en est-il après 7 semaines ?
Sous la cicatrice de l'aîne je sens très, très légèrement deux petites boules un peu dures mais c'est vraiment histoire de dire !
Les espèces d'étirements ou d'élancements dans l'intérieur de la cuisse comme si j'avais fait travailler les adducteurs semblent avoir disparus.
Pour l'autre cicatrice le creux est encore très présent surtout dans la station debout. Encore plus en fin de journée car les jambes gonflent, surtout la gauche bien sûr. Une journée de bureau et c'est la cata. Et les grandes chaleurs n'étaient pas encore arrivées !! Je n'ai eu aucune envie d'essayer les bas de contention. Ils sont toujours dans leur boite !
Sinon la cicatrice est plutôt belle. Un trait encore rosé et pas très droit, le chirurgien devait avoir bu Sans le creux elle serait très discrête au milieu des taches de rousseur.
Est-ce qu'une perte de poids apporterait une solution ? Si on me dit que oui, cela pourrait être motivant ! Il est sûr que je n'ai plus les gambettes sportives d'il y a quelques temps.
Il subsiste une sorte d'hématome bleuâtre sur la droite sans aucune douleur. Par contre le côté gauche de la cicatrice est à la fois "mort" et sensible. La marche active qui fait bouger le muscle de la cuisse me le rappelle. Je n'ai pas droit au sport jusqu'à la fin du mois mais je me vois mal courir pour le moment. De plus je me trouve un peu fatiguée. Les problèmes de dos de douleur au bras et de doigts insensibles sont revenus. J'ai l'impression d'avoir toujours un truc quelque part et cela m'agace. J'ai envie de forcer la bête pour voir jusqu'où elle peut aller. Sans doute est-ce du à l'inaction. Il me faut ma dose de défoulement pour tenir le coup !
Reste le problème du soleil.
Jusqu'à présent le soleil ayant pas mal boudé je ne me suis pas posée la question de m'en protéger. Mais il est enfin de retour et je ne sais pas quelle attitude adopter.
D'accord pour ne plus lire au soleil allongée sur le transat entre 11h et 17h mais cela réduit de beaucoup la plage horaire pour être dehors. Quant à sortir recouverte de la tête aux pieds, non je ne peux pas, même avec du lin tendance. Déjà m'enduire de crême 50, qui me rend encore plus blanche, si je dois sortir le matin palit mon sourire. Alors avoir chaud sous des vêtements qui ne doivent pas être clairs c'est impossible.
Dans une dizaine de jours je serai en vacances. Comme l'an passé ce sera camping à l'île de Ré, mais le séjour sera très différent.
Pas de baignade car l'eau salée sur la cicatrice toute fraîche n'est pas conseillée. Et puis se tartiner toutes les 5 mn avec le sel, le sable qui colle, cacher la cicatrice : tout cela me fatigue d'avance. Donc le temps de plage sera réduit à admirer le soleil couchant.
Si je peux reprendre le jogging il me faudra dire adieu à un réveil en douceur si je veux pouvoir caser toutes les activités au soleil avant 11h et partir courir à l'heure où je pars au boulot !!!
Pour le vélo, adieu le cycliste qui ne protègerait pas la cicatrice et bonjour le pantacourt qui va frotter sur la chaîne. Ne pas faire de VTT entre 11 h et 17 h ou alors rouler avec un parasol comme le fermier sur son tracteur dans le champ cet après-midi. Ne pas oublier de tout tartiner, tout le temps. Il faudrait le chapeau aussi. Déjà que je ne veux pas mettre de casque !
Quand on campe et que l'on doit se protéger du soleil, ce n'est pas simple. Passer ses vacances sous le parasol, je me demande si je ne ferais pas mieux de rester à la maison.
Voilà le moral n'est pas à l'unisson de ce soleil revenu. Je ne peux m'empêcher de me dire que si ce sont les coups de soleil de l'enfance qui sont la cause ( et je ne me souviens pas en avoir eu beaucoup), les dés sont déjà jetés !
En furetant sur le net j'ai trouvé un forum dans lequel un témoignage parlait de traitement à l'Interféron après une exérèse alors qu'il n'y avait pas eu de ganglions enlevés. Je me pose des questions. Juste avant de partir en vacances je vois la dermatologue donc j'en saurai un peu plus sur les trois mois à venir.
Un bilan un peu mitigé donc même si le crabe reste tapi...